À l’âge de 21 ans, Fabrice SAWEGNON démarre sa vie professionnelle au poste de Chef de Produits à METAL IVOIRE/JAL AFRIQUE une entreprise qui commercialise des matériaux de construction. Il était chargé de vendre de la peinture, et arpentait donc les rues de plusieurs communes pour présenter ses produits.
Un jour, le Directeur des ventes lui demande de le représenter à une réunion dans une entreprise de communication, au 8e étage d’un immeuble au Plateau, ce jour-là, il fait sa première rencontre avec le monde de la publicité… Il n’en dormira plus…
Après une année chez METAL IVOIRE/JAL AFRIQUE, le père de son ami, Directeur Général d’Air Ivoire lui propose un poste de commercial à la compagnie aérienne AIR IVOIRE. Le contrat était censé être signé après 3 mois de formation concluante à Bouaké. Fabrice SAWEGNON démissionne donc de MÉTAL IVOIRE/JAL AFRIQUE pour saisir l’opportunité et sans aucun contrat avec AIR IVOIRE, il s’installe à Bouaké.
2 mois et 20 jours après le début de sa formation, le DG d’Air Ivoire décède. Quelques jours après, un nouveau Directeur Général est nommé et s’en suit le licenciement de plusieurs membres du personnel dont il fait partie. Il est désormais à la rue, il dépose des dizaines de CV dans plusieurs entreprises, sans aucune réponse. Un jour, il décide de présenter sa souffrance à Dieu, à l’Église St Jaques des 2 plateaux. Le lendemain, il reçoit 3 offres d’emploi. Parmi celles-ci, il choisit celle de PANAFCOM, une agence de communication dirigée par le Français Daniel BRECHAT.
À 23 ans, Fabrice SAWEGNON intègre l’agence de publicité PANAFCOM. Daniel BRECHAT, le Directeur de PANAFCOM va lui inspirer la liberté de création et le volontariat.
Il y a réalisé plusieurs campagnes de communication, notamment celles du savon FANICO et de l’huile de cuisine PALME D’OR. Après 2 années de travail ardu, il demande une augmentation qui lui est refusée, il décide de partir de PANAFCOM.
À 25 ans, Fabrice SAWEGNON rejoint l’agence de communication MC CANN ERICKSON où il a la responsabilité de la communication de deux grandes marques internationales qui communiquaient dans 17 pays africains. Ses voyages professionnels lui ont d’ailleurs, permis de développer son carnet d’adresses sur le continent Africain. Mais dans cette nouvelle agence, quelques propos tenus par des non-nationaux lors d’un briefing d’équipe et de validation de la publicité d’un produit le rebutent. Stupéfait de voir une publicité à destination d’une cible africaine réalisée dans un pays européen, dans la neige et mettant en scène des enfants de peau blanche, il a le réflexe de dire que cela ne fonctionnera pas en Afrique, car aucun Africain ne pourrait s’y reconnaître. La réponse reçue le scie : « Le but est d’être aspirationnel. Tous les Africains rêvent d’aller en occident, et de vivre comme les Européens, ils seront passionnés par cette scène ».
C’est son premier choc professionnel et une première confrontation à son besoin de voir notre identité africaine respectée. Il est convaincu qu’il y a une tout autre façon de vendre des produits aux Africains, avec une approche locale et très africaine. De cette frustration, naîtra le désir de création de Voodoo Communication.
L’année 2023 a marqué le début d’une ère d’innovation et de dynamisme dans divers secteurs : les médias, l’événementiel et le divertissement, la production cinématographique, le marketing politique, le social… En redéfinissant les règles de la communication, Voodoo a révolutionné l’industrie et élevé les standards du marché. Pour rester en avance, elle s’est engagée à créer de nouveaux modèles, à développer des supports de communication novateurs, des produits et des plateformes d’échange d’expériences.
Fabrice SAWEGNON a 27 ans lorsqu’il entreprend son aventure entrepreneuriale.
La création de Voodoo se voulait profondément africaine dans son approche et dans sa vision créative. Bien sûr, cela ne signifiait pas exclure les talents non- africains, mais plutôt de conserver un regard africain comme ADN. Le choix du nom Voodoo n’était donc pas anodin. L’entreprise avait besoin d’un nom universellement reconnu qui reflète l’Afrique, peu importe où l’on se trouve dans le monde. En tant que première agence de communication fondée par des Africains, l’agence souhaitait susciter l’attention et surprendre dans une société marquée par un conservatisme religieux et une peur profondément enracinée de la sorcellerie dans l’inconscient collectif.
Ainsi, le nom Voodoo résonne de manière sulfureuse, se démarque et brise les tabous. Le ton était donc donné. Mais Voodoo n’est pas seulement une philosophie de choc, c’est également la magie et la religion de la Création.
Le 25 novembre 2002, à Beyrouth, Voodoo a remporté le premier Mondial d’Or de la publicité francophone pour la campagne de rebranding de l’opérateur de télécommunications, Orange. Une récompense jamais attribuée à une entreprise africaine. C’était une consécration.
Après 25 ans, le groupe Voodoo est incontestablement leader, avec des agences influentes dans plusieurs pays de la région : Abidjan (Côte d’Ivoire), Ouagadougou (Burkina Faso), Dakar (Sénégal), Douala (Cameroun), Kinshasa (Congo-Kinshasa), Lomé (Togo), avec une branche opérationnelle à Monrovia (Libéria) et une capacité de déploiement dans différents pays africains grâce à des partenariats.
La vision de Fabrice Sawegnon s’est réalisée grâce à une stratégie hybride axée sur la diversification et la synergie. Il a lancé de nouvelles entreprises et développé des activités complémentaires à son cœur de métier, la publicité. La créativité et l’énergie de ses équipes l’ont placé à l’avant-garde de nombreux projets et concepts novateurs, et il est déterminé à aller encore plus loin.
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